Vincent Steeg
Ecommerçant, créateur de Rootsalad
Tu as créé Rootsalad, peux-tu nous en dire quelques mots ?
Rootsalad est une plateforme web de diffusion de produits, d’événements et d’information latino américaine en Europe. Elle met en contact les acteurs de la culture latino américaine en Europe, les organisateurs d’événements, les vendeurs et producteurs.
Quel est ton quotidien de travail ?
Je travaille un jour par semaine aux Satellites et quatre jours par semaine à la maison. Je gère tout dans l’entreprise. Mon quotidien est rythmé par les expéditions de produits, toutes les deux semaines.
En rejoignant Les Satellites, que viens-tu y chercher ?
Je suis arrivé aux Satellites grâce à Lydie Elias, en 2013. Dans les premiers locaux des Satellites, quelqu’un avait fait une formation sur les marketplaces, ce qui m’intéressait pour mon projet.
Je suis devenu membre à la rue du Congrès. À l’époque, je travaillais encore pour Hewlett Packard, à distance. J’avais besoin de rencontrer du monde et d’être dans un milieu entrepreneurial, avec des profils différents de ma culture d’entreprise assez uniforme. Aux Sats c’est très riche, tout le monde travaille dans des domaines très différents, et pour mon projet d’entreprise il me fallait des compétences de tout types. On discute beaucoup et ça apporte beaucoup pour nos projets personnels. C’est comme ça que j’ai rencontré Nathanaël Martel avec qui je travaille aujourd’hui.
Qu’aimes-tu faire les weekends ?
Le weekend, j’aime m’occuper de ma famille, j’ai deux enfants de 15 et 10 ans. Je souhaite protéger notre équilibre familial. Mon hobby, c’est mon métier. Je n’ai pas le luxe d’en avoir d’autres pour le moment, même si j’aurais aimé faire de la photo et de la cuisine.
Quelle est ton idole business ? (ou ton personnage d’inspiration ?)
Le concept d’idole me paraît malsain. Je préfère m’enrichir de plein de personnalités différentes. Il y a beaucoup de gens qui m’inspirent ou que j’admire, mais pas d’idole.
Ton rêve ?
Que mon entreprise marche ! Ça n’arrête pas de progresser. Il faut s’adapter et ne pas dépendre de capitaux extérieurs. Si le projet veut garder une âme, il faut que ce soit les utilisateurs qui indiquent les directions à prendre.
Ton Mantra ?
« Au boulot ! ». J’aime mon travail car j’aime la diversité de mes tâches dans mon entreprise. J’aime faire les photos produits, faire des ventes, etc. Mon mantra serait plus sérieusement : « cross the chasm », traverse le gouffre. Le premier fossé à franchir quand on entreprend est souvent un gouffre.