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Négoce Industriel

Philippe Vathananonh

Négoce industriel

Où en est ton entreprise ?

En 2010 j’ai créé VPBunker. Puis en 2014 nous avons monté une joint-venture avec Endofa pour créer “Endofa France”. Nous sommes en phase de développement. la fin de l’année nous serons à près de 500.000$ de chiffre d’affaires, on espère doubler l’an prochain.

Quel entrepreneur es-tu ?

J’étais Bunker Trader à Londres. Suite à des différences de point de vue avec mon employeur, j’ai créé mon entreprise. J’adore le contact humain. Dans le milieu du shipping, on voyage beaucoup, on rencontre du monde. J’aime développer des opportunités, des projets.

As-tu une vie perso ?

C’est très important. J’ai une épouse très compréhensive et deux jeunes enfants. C’est un équilibre. Quand je rentre, j’ai vraiment besoin de souffler. Ces derniers mois, j’étais absent trois semaines par mois, alors maintenant j’essaie de limiter à une ou deux semaines.

La place du réseau dans ton activité ?

Mon réseau, c’est les Satellites. Ça m’a permis de sortir de mon isolement. Paradoxalement, lors de mes voyages je rencontrais beaucoup de gens et à Nice, personne. Aux Satellites, j’ai rencontré du monde, j’y ai même recruté l’une de mes collaboratrices ! Et surtout, avec “Les BA des Satellites”, j’ai contribué à un projet qui me tient à coeur : la création d’une école à Niellé** en Côte d’Ivoire.

Combien gagnes-tu ?

Je me paye un minimum, je privilégie mes employés qui gagnent deux ou trois fois plus que moi. Je veux qu’il se sentent bien, y compris en travaillant dans un cadre agréable. Mes collaboratrices respectent cela. Je me paierai après, je sais que ça va rapporter. Je mise sur le long terme.

C’est qui ton idole business ?

J’ai pas d’idole à proprement parler. Je respecte énormément ceux qui réussissent mais on devrait être l’idole de soi-même. Croire en soi, se donner les moyens, saisir les opportunités. Quand on se lance, il faut se lancer à fond.

Ton Mantra ?

Carpe Diem. C’est ce que je dis à mes collaboratrices. On se bat pour nous.

Interview réalisée par Nathalie Orvoën