Marjorie Darmon

Comment décrirais-tu ton métier ?

Il s’agit clairement d’être le copilote du chef d’entreprise : l’aider dans la prise de décisions en lui donnant toutes les informations pertinentes (et le cadre légal), être force de proposition pour le faire sortir de ses habitudes de temps en temps, et le soutenir dans la mise en œuvre de sa stratégie auprès de ses salariés et ses partenaires/clients/fournisseurs.

Et il faut aussi savoir composer avec les autres copilotes 😉 (associés, expert-comptable, banquier notamment).

Comment tes parents imaginent ton métier ?

Il ne comprennent pas tout mais savent qu’ils peuvent (ou même doivent) m’appeler quand il y a des sujets administratifs, fiscaux ou financiers. Je suis leur conseillère privée 😊.

Sur quoi travailles-tu en ce moment ?

J’aime ce métier car il est varié, bien plus que lorsque j’exerçais en entreprise. Le lundi, je rencontre un banquier pour parler de développement international, le lendemain un avocat d’affaires pour explorer les pistes d’augmentation de capital et de cession de parts entre associés. Le lendemain, je reçois un commissaire aux comptes qui audite le cycle trésorerie chez un client. Dans la même semaine, on réfléchit sur de nouvelles clauses d’un contrat de travail, ou l’organisation des relations dans un groupe international. Le tout en validant un budget et une paie. Et le vendredi, j’écris une formation sur le cycle budgétaire pour un client qui veut faire monter ses équipes en compétences. Aucun semaine ni aucun client ne se ressemble, mais quand même assez pour pratiquer des économies d’échelle et une veille globale qui servira à tous les clients.

En ce moment, je développe une offre hybride avec des office manager externalisé.es : nous gérons l’administratif de A à Z, avec plusieurs niveaux de compétences pour répondre à tous les besoins des clients : gain de temps, process sécurisés et appui juridique et financier.

Qu’es-tu venu(e) chercher aux Sats ? Qu’y as-tu trouvé ?

l m’est devenu très difficile de travailler de la maison après le 1^er confinement, et je vais de moins en moins chez les clients. Je cherchais donc un endroit où je puisse retrouver de la motivation, et ne pas déjeuner seule tous les jours. En général, je vais aux Sats en fin de semaine, car je suis chez les clients ou en prospection en début de semaine.

J’y ai trouvé une souplesse d’organisation qui n’existe nulle part ailleurs, une communauté variée mais soudée et des personnes très intéressantes avec qui parler de sujets super variés. Et (last but not least) du très bon café 😉.

J’essaie de participer à un maximum d’évènements, car je trouve que ce sont aussi ces évènements qui font des Sats un coworking pas comme les autres.

Quelle est ta relation avec Nice ?

Je suis née à Fréjus et j’ai grandi à Antibes. Plus jeune, Nice c’était la grande ville, mais aussi l’aventure ! Quand je m’y suis installée à 17 ans après mon bac j’avais un peu peur de m’y perdre. Mais en fait, cela reste un très grand village. J’y ai trouvé ma place, et j’aime tout de cette ville. Je me définis comme une fille de Nice nord, d’ailleurs, lorsque je suis revenue sur la Côte après 8 ans dans l’Est je voulais retrouver mon code postal en 06100.

J’aime pouvoir passer de la mer à la montagne en 30 minutes, dîner dans un restaurant étoilé un soir et boire une bière dans un pub décalé du vieux le lendemain. Courir en voyant la mer. Et cette lumière chaude qu’on a toute l’année. Ça n’a pas de prix ❤.

Interview publiée le 28 février 2022