Guillaume Valenzuela
Consultant en développement de dispositifs médicaux et produits combinés
Comment décrirais-tu ton métier ?
Je suis fondateur de “Conseil Stratégie Médicale” et consultant en développement de dispositifs médicaux. Mon objectif est de permettre à mes clients (boites de pharma ou fabricants de dispositifs médicaux) de mettre sur le marché des dispositifs performants tout en garantissant la sécurité des patients. Mes moyens de les aider peuvent passer par : le développement du dispositif lui-même (caractéristiques mécaniques et techniques, ergonomie et aptitude de l’utilisateur à utiliser le dispositif), la gestion de projet et la gestion des talents, une connaissance du contexte normatif et régulatoire dans le monde.
Mon objectif est de constituer une équipe autour de moi, et surtout d’accompagner cette équipe dans le “bonheur de travailler” (i.e. travailler ET être heureux/aligné dans son poste).
Comment tes parents imaginent ton métier ?
Je fais des “trucs” dans le médical, et ça a l’air super bien… En plus il travaille à Monaco.
Sur quoi travailles-tu en ce moment ?
Les projets se suivent, parfois se superposent, et se ressemblent dans la méthodologie employée, mais pas nécessairement dans le contenu.
Quelques projets en exemple en ce moment :
– un cathéter pour aller délivrer un produit biologique dans le cerveau pour traiter la maladie d’Huntington (en partenariat avec Séverine).
– un dispositif d’urgence pour traiter les crises d’épilepsie en moins de 2 min, en partenariat avec une société en Californie.
– un set de seringue permettant de délivrer des solutions orales à re-designer. L’objectif est de rationaliser la gamme de seringue et de s’assurer de leur respect des nouvelles réglementations en place.
Qu’es-tu venu(e) chercher aux Sats ? Qu’y as-tu trouvé ?
L’objectif pour moi était de ne pas rester enfermé chez moi et de retrouver une sociabilité que la crise du Covid a bien blessé chez beaucoup de personnes. J’avais un peu peur de mon coté parfois trop sociable, mais au final, il y a le bon équilibre entre sociabilité et capacité à travailler et rester focused.
Quelle est ta relation avec Nice ?
Purement sexuelle. Nan, j’déconne.
Je n’ai pas le sentiment d’avoir un attachement particulier à Nice. Je ne suis pas niçois, mais un « importé ». C’est une belle ville, avec ses qualités et défauts, comme beaucoup d’autres endroits. Je m’y sens bien. J’ai la chance d’habiter un beau quartier. J’y aime la vie que je mène. Mais si demain je dois bouger, cela ne me pose pas de problème. Le premier appart que j’avais acheté était à Théoule sur Mer, je me sens plus lié aux balades que je faisais dans l’Esterel à cette époque.
Interview publiée le 15 février 2022