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Commercial, Langues

Caroline Petitjean

Directrice Commerciale

Comment décrirais-tu ton métier ?

Je fais un métier de passion. Je suis directrice commerciale pour Paris et directrice de filiale ici à Nice. Pour Paris, je ne m’occupe que du business développement. Pour Nice, en revanche, je m’occupe de tout comme si j’étais à la tête d’une nouvelle entreprise : ressources humaines (dont le recrutement), gestion et partie commerciale. Je pense surtout que je n’aurai pas pu être commerciale dans un métier qui ne me passionnait pas. Ma formation ne m’a pas dirigé vers le commercial ou la vente, ce n’était pas ce que je recherchais. Je voulais travailler avec les langues, ce qui bien entendu est très large, n’est qu’une compétence et pas un métier. Donc j’ai voulu être professeure. J’ai été traductrice-interprète mais ce fut trop solitaire pour moi. Le business pour les langues m’a plu et, après différentes expériences, j’ai recherché les centres de formation en langues et j’ai été prise chez Monceau Langues en 2009. J’étais chargée du développement puisqu’à l’époque il n’y avait pas de commercial. C’était un pari que j’ai accepté. Je continuais tout de même à donner des cours de langues une partie de mon temps. Je vendais donc et j’enseignais : j’avais une casquette d’experte, je savais de quoi je parlais, sans le classique jargon commercial dépassionné. Puis j’ai été chargée de projets. En quittant Paris, ma boîte m’a proposé de créer une filiale sur Nice. J’arrivais ici avec un véritable objectif. J’ai vite été dépassée dès que ça a marché : il m’a fallu recruter des profs, des collaborateurs. J’ai appris du management et mon équipe à Nice aujourd’hui est superbe avec Géraldine et Wai. Bien que nouveaux dans la région, au sein d’un marché bien établi et concurrentiel, je suis fière d’avoir réussi à garder le même positionnement que nous avons à Paris, à savoir le luxe et le haut de gamme. Aujourd’hui, des entreprises comme les Aéroports de Nice et de Cannes, le Martinez, le Palais des Festivals, le Palais de la Méditerranée, la CCI, le Grand Hôtel Cap Ferrat, etc., travaillent avec nous. L’enjeu, ensuite, est de les fidéliser.

Qu’est-ce qui te fait progresser et t’inspire dans la vie ?

À 43 ans, ma perception des choses a changé. Notre société va vite, nous sommes dans l’avoir en oubliant l’être et le faire. Par conséquent, rencontrer du monde me fait progresser. C’est ce que j’aime. Ma famille, mon fils, l’amitié me font progresser. Les différentes cultures et les langues m’inspirent. J’en suis passionnée. Enfant, je dormais avec une mappemonde aux pieds de mon lit. Chaque fois que je parle une langue différente – j’en parle 5 : l’anglais, l’italien, l’espagnol, le russe et le français évidemment -, j’ai l’impression de voyager. En France comme à l’étranger, cela m’a ouvert tellement de portes, m’a permis tant d’opportunités. Sur un autre plan, mon idole est Michel Sardou depuis toute petite, depuis que j’ai 7 ans. Je l’ai vu 30 fois en concert. C’est sa nature que j’aime et qui me correspond.

Qu’as-tu trouvé aux Sats ?

Je ne savais pas ce qu’était un espace de coworking. J’ignorais bien entendu que j’y trouverai une communauté. C’est avec ma directrice que nous nous y sommes dirigées. Je vous ai appelé de Paris pour d’abord savoir si je pouvais recevoir du courrier et si je pouvais appeler. Je n’imaginais pas l’idée de communauté mais rester seule chez moi était tout à fait inenvisageable. Ce que j’avais pu obtenir de vous comme information me semblait bien. Les abonnements proposés m’offraient un bon équilibre. Je ne connaissais rien à Nice. Mais j’étais optimiste. Et ce fut un tremplin, tant personnellement que professionnellement, pour m’intégrer. Les Satellites est si riche, si divers. On y trouve de tout. J’adore Paris, mais c’est l’indifférence. Ici à Nice, les gens sont souriants. Les Sats m’ont aidé, c’est certain. C’était en 2014 et cela va faire 4 ans que je suis là. Or, bientôt nous aurons nos bureaux et, si d’un côté je serai heureuse de voir éclore ce que je pourrai appeler mon « bébé », d’un autre côté j’aurai un pincement au coeur de ne plus être tous les jours aux Sats. Je resterai membre bien entendu, je viendrai le plus possible déjeuner ici. D’ailleurs, mes bureaux je ne les veux pas trop loin, absolument. Le lien que j’ai avec Les Sats, je ne veux pas le perdre.

Quelle est ta relation avec Nice ?

Je connaissais très peu Nice et ça me faisait rêver (la French Riviera !), cela me faisait penser à l’Italie. L’environnement et la qualité de vie m’ont fait venir. En devenant maman, je voulais quitter Paris. Ici le weekend a des airs de vacances. Nous sommes à côté de tout. Tout est magnifique ici. Ce n’est pas un hasard si les peintres sont tous descendus ici. Par contre, je souffre l’été de la chaleur. Ma peau de Parisienne n’y supporte pas l’humidité de l’été. Je compte rester, je m’y sens bien. Et cela sent l’Italie. Nice a une âme. L’architecture niçoise est superbe. La ville est vivante.