Aude Laurent

Comment décrirais-tu ton métier ?

Je suis motion designer et directrice artistique en freelance:  Mon travail consiste à créer des identités visuelles, et les animer pour apporter une touche dynamique à la communication de mes clients. Par exemple, ils peuvent avoir besoin de vulgariser un sujet complexe (comme dans une vidéo scientifique), créer des contenus marketing vidéos (en présentant un aspect de leur produit), de concevoir l’habillage de leur film (titrages, génériques, noms des intervenants,…), ou encore d’animer des interfaces web avec des micro-interactions (comme la réaction d’un bouton au survol par exemple). Je travaille principalement en 2D à partir d’illustrations, de montages photos et vidéos, de typographies, de formes, de musiques et bruitages…

Comment tes parents imaginent ton métier ?

Je cite: « Métier où l’imagination, la créativité et la dextérité sont mises à l’honneur. Sans trop de routines mais stressant par l’incertitude du lendemain. » Merci maman !

Sur quoi travailles-tu en ce moment ?

En ce moment, j’essaye de me spécialiser dans l’animation d’interfaces : présenter les fonctionnalités d’une app ou d’un logiciel SaaS en animant leur UI, soit de manière exagérée pour un rendu purement attractif, soit dans un esprit plus “tutoriel”.
J’oriente ma prospection dans cette direction, et les premiers retours commencent à se concrétiser.
Mais je reste ouverte à tout type de mission : la diversité, c’est tout l’intérêt du statut de freelance à mon sens.

Qu’es-tu venue chercher aux Sats ? Qu’y as-tu trouvé ?

Je suis venu chercher un environnement de travail dans lequel j’aurais l’impression d’avoir de vrais collègues, ce qui me manque le plus de mes expériences de salariée.
Ce que j’y ai trouvé : Des personnes qui partagent mes valeurs dans la bonne humeur, avec qui je peux découvrir des métiers variés, mais aussi une belle communauté de créatifs avec laquelle on s’entraide et organise des ateliers.

Quelle est ta relation avec Nice ?

Habitant Antibes, et venant de la région parisienne, je dirais que venir régulièrement dans cette -grande- ville me fait beaucoup de bien, et comble à la fois un manque et une petite nostalgie de ma « fast life » d’avant. Sorties culturelles, participation à des associations et événements, nouvelles personnes dans mon cercle de potes : je laisse plus de place à l’improvisation.

Interview publiée le 7 novembre 2025